jeudi 16 décembre 2010

Nocenterie # 1 - Filius apprend à avoir le sens de l'humour





Il s'avère de comportement et de mœurs normaux pour un homo sapiens d'aimer taquiner les autres membres de son espèce lui étant proches. Par conséquent, il arrive que certains individus aient la subite envie de faire peur momentanément à une victime choisie pour le plaisir. On s'approche lentement sans faire de bruit et on crie proche de la proie pour lui faire faire un bond nerveux et ceci provoque une réaction spontanée et agréable au niveau du système respiratoire de l'assaillant qu'on appelle le rire. Cette sournoise forme de taquinerie à l'effet suivant sur un homo sapiens normal : choque nerveux, contraction des membres, poussée d'adrénaline, relaxation des muscles et rire. Bref on se bidonne normalement avec ce jeu étrange quand on a un sens de l'humour normal.



Homo sapiens qui fait un saut
Matin, postmeridium ou soirée, peu importe, le temps n'a pas d'importance en ce qui concerne cette épopée. Filius, un jeune garçon coquin eut une idée infantile qu'il avait bien envie de mettre à exécution, celle d'avoir du plaisir, de se marrer et de taquiner un proche. Il décida donc de s'adonner à cette plaisanterie qu'on nomme au pays de la neige faire faire un saut. La victime parfaite à ce moment perdu dans les bribes des temps puériles de Filius s'avéra Mater Familias  qui pratiquait une activité qui occupait une grande partie de ses journées lui demandant une importante concentration et minutie.


Filius s'approche de Mater Familias. Mater familias ne le voit ni ne l'entend. Filius, rempli d'anticipation quant à la tronche rigolote  et aux mouvements nerveux saccadés dont sera éprise sa victime pousse alors ce qu'on appelle au pays des neiges, un cri d'mort, tout près de l'oreille d'une Mater Familias passionnée par son art ne se doutant de rien. La réaction de la victime ne fut cependant pas celle escomptée. Pour ce qui est du choque nerveux, des contractions des membres et de la poussée d'adrénaline tout y était. Cependant, Mater Familias n'eut aucune relaxation post traumatique et aucun rire ne se dégagea de son œsophage. On entendit plutôt :



Tools of coqueterie
could be dangerous weapons, especially
for the eyes


"'nnnnnnnnocent ! Tsu vois pas que ch't'en train de'm maquiller maudzit sans genie ! J'aurais pu m'rentrer l'crayon dans l'œil ! Une bonne fois la main va'm partsir tsu'seul p'is tsu vas en manger une p'is ça s'râ pas d'ma faute ! "
Et Mater Familias se remis à son art de peinture faciale en murmurant une dernière fois le mot 'nocent

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